Etes-vous prêt à vivre avec une bonne estime de vous-même ?

« Imparfaits, libres et heureux », c’est le titre de l’ouvrage que Christophe André a consacré à la définition et à l’entrainement de l’estime de soi, et il ne fait pas moins de 440 pages, c’est dire si le sujet est complexe !

Qui ne s’est pas déjà senti comme un imposteur en démarrant un nouveau job ou ne s’est pas déjà demandé, tandis qu’il venait de réussir un sacré défi : « et maintenant, vais-je être à la hauteur de ce succès ? ». Qui n’a jamais entendu cette petite voix qui nous chuchotée dans sa tête « et si c’était juste de la chance ? ».

Si ce genre de réactions vous arrive fréquemment, le temps est venu de regonfler votre estime de vous-même et d’accepter de changer votre regard sur vous-même.

Comment mesurer la bonne estime de soi ? Une bonne estime de soi implique d’être capable de parler de soi de manière positive et juste, de pouvoir accueillir les compliments comme les critiques, de savoir réagir à la juste mesure aussi bien face aux échecs qu’aux réussites, de ne pas réduire durablement la confiance en soi, juste parce qu’on a raté notre dernière intervention en public ou qu’un collègue a bruyamment fait part de son désaccord avec vous. Une bonne estime de soi se manifeste également dans la capacité à prendre ces décisions et exprimer son avis sans être influencé par la pression sociale. Enfin les personnes, qui ont une bonne estime d’elles-mêmes ne sont pas profondément chamboulées par leurs remous émotionnels, elles en vivent bien sûr mais cela n’affecte que pas de manière durable l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. D’ailleurs l’image qu’elles ont d’elles-mêmes est peu contingente, sa stabilité les aide à surmonter les difficultés qui se présentent, avec ou sans anticipation.

Mais comment s’y prendre pour booster l’estime de soi ?  

Point clé #1 : Développer l’estime de soi n’est atteignable que si l’on accepte de ne plus se comparer aux autres mais de s’attacher à mesurer ses propres progrès, avec justesse et le plus d’objectivité possible. Pourquoi ne pas prendre le temps chaque semaine de noter ce qui vous avez bien fait sur ces derniers jours, là où vous avez marqué des points positifs, quel que soit le domaine ? Tout est bon à noter, des petites victoires comme « j’ai réussi à me retenir de réagir avec éclat quand mon fils a fait tomber son verre », à « j’ai décroché mon premier contrat dans mon nouveau job ! »

Point clé #2 : Ne pas se mettre la pression en se jugeant en permanence, mais chercher à se comprendre. « Qu’est ce qui m’a fait agir ainsi ? » plutôt que « tu as (encore) mal agi » de notre regard critique intérieur, qui peut nous rendre si dur avec nous-même et engendrer des dégâts sur le plan émotionnel qui ne nous aide pas du tout à agir pour le mieux dans le présent.

Point clé #3 : Dialoguer avec soi-même, comme si nous nous adressions à un très bon ami. Comment accueillerions-nous cet ami pour qu’il se sente écouté, compris et aimé ? Quel conseil lui donnerions-nous s’il était dans cette situation que nous vivons ?

Mettre en place ce dialogue bienveillant avec soi-même, cesser de se juger en permanence, ne plus être dans la comparaison mais dans l’acceptation de soi, ce n’est pas facile. Un coach peut vous aider à développer ces bonnes habitudes, pour retrouver et cultiver l’estime de soi. Et nous avons bien besoin de cette dose de confiance en nos propres capacités pour affronter avec le plus de sérénité possible tous les changements qui bousculent notre quotidien.

Pour aller plus loin, je vous recommande la lecture du livre « Imparfaits, libres et heureux », de Christophe André, aux Editions Odile Jacob.